Un plan écologique ambitieux pour des services publics plus durables
EN BREF
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Le plan écologique pour des services publics plus durables, piloté par France Nation verte, engage 2,5 millions d’agents publics dans une transition vers l’écologie. Ce dispositif s’articule autour de cinq enjeux principaux : le climat, la biodiversité, l’adaptation, les ressources et la santé. Depuis 2022, le programme Services publics écoresponsables (SPE) met en avant des objectifs concrets, tels qu’une réduction de 22 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2027 et un engagement à développer des pratiques durables dans l’ensemble des administrations. Des mesures spécifiques visent à améliorer la mobilité, optimiser les consommations d’énergie, et renforcer la gestion des ressources naturelles. Cette démarche constitue un levier essentiel pour garantir un avenir respectueux de l’environnement pour les générations à venir.
Le défi de la transition écologique nécessite une mobilisation collective et une révision des pratiques au sein des services publics. La mise en œuvre d’un plan écologique ambitieux est essentielle pour garantir que les 2,5 millions d’agents publics contribuent à des services plus durables. Ce plan, qui se décline en plusieurs mesures précises, englobe divers objectifs mesurables que l’État s’engage à atteindre d’ici 2027. À travers une feuille de route claire, les services publics ont l’opportunité de devenir des modèles d’écologie et de durabilité.
Les enjeux environnementaux au cœur du plan
Le plan est structuré autour de cinq enjeux environnementaux prioritaires : le climat, la biodiversité, l’adaptation, les ressources et la santé. Chacun de ces enjeux joue un rôle fondamental dans l’élaboration d’un cadre favorable à la transformation écologique des services publics. En effet, le changement climatique a des répercussions directes sur la qualité de vie des citoyens et sur les écosystèmes environnants, nécessitant un engagement urgent de l’État pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Le climat : un défi incontournable
Les émissions de gaz à effet de serre représentent un défi majeur pour l’administration publique. Un objectif clair de réduction de 22 % des émissions est fixé d’ici 2027. Cela implique de revoir les méthodes de fonctionnement, de privilégier des modalités de déplacement plus respectueuses de l’environnement et de favoriser le télétravail. Ces actions répondent aux recommandations du dispositifServices publics écoresponsables (SPE), qui continueront d’être suivies et adaptées aux évolutions nécessaires pour atteindre ces objectifs.
Biodiversité et écosystèmes fragiles
Preservation de la biodiversité est également une pierre angulaire du plan. La labellisation de 300 préfectures et sous-préfectures en tant que Refuges biodiversité d’ici fin 2024 en témoigne. Les services publics doivent intégrer davantage la notion de biodiversité dans leurs actions quotidiennes, qu’il s’agisse de gestion des espaces verts, de choix des matériels de bureau ou de conception des bâtiments. La sensibilisation des agents est, ici encore, primordiale pour garantir la mise en œuvre de cette ambition.
Adaptation aux changements climatiques
Face aux défis actuels liés aux changements climatiques, d’importantes adaptations sont requises. Les services publics doivent développer des stratégies pour mieux gérer les impacts liés à ces événements, notamment en matière d’architecture et d’urbanisme. Il est crucial d’opter pour des solutions durables et innovantes, permettant ainsi une résilience des infrastructures publiques face à des conditions climatiques de plus en plus extrêmes.
Des engagements concrets pour la transformation écologique
Dans le cadre de la circulaire Services publics écoresponsables n°6425/SG du 21 novembre 2023, 15 engagements ont été fixés pour transformer l’État en acteur écoresponsable. Ces engagements sont structurés autour de différents axes d’action qui permettent de répondre à la fois aux enjeux environnementaux et aux exigences de modernisation des services publics.
Formation des agents : un enjeu central
La formation des agents à la transition écologique est une priorité. En effet, sans une bonne connaissance des enjeux environnementaux et des pratiques écoresponsables, il est difficile d’atteindre les objectifs fixés. Il est, par conséquent, essentiel que chaque agent public soit sensibilisé à ces questions et formé aux gestes qui permettront de réduire l’empreinte écologique des services publics. Cela peut inclure des formations sur la gestion des déchets, sur les économies d’énergie, ou encore sur les déplacements responsables.
Suivi des émissions de gaz à effet de serre
La mise en place d’un outil numérique, « État Bas Carbone », s’inscrit dans cette logique. Ce dispositif permettra d’effectuer des bilans d’émissions de gaz à effet de serre (BEGES)de manière régulière, garantissant ainsi un suivi précis des démarches entreprises. Ce suivi est crucial pour rendre compte des progrès accomplis et ajuster les actions si nécessaire. Il est également une obligation légale, offrant un cadre structurant à la démarche de décarbonation de l’État.
Réduction de la consommation énergétique
Pour répondre à l’objectif de réduire de 25 % la consommation énergétique des bâtiments de l’État d’ici 2027, une stratégie de rénovation est nécessaire. Cela inclut l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments déjà en place, en intégrant des technologies durables et en réalisant des travaux de rénovation favorisant les économies d’énergie. Chaque bâtiment doit ainsi être un modèle de durabilité, contribuant à l’atteinte des objectifs globaux du pays.
Favoriser des solutions de mobilité durable
Un autre engagement clé concerne la mobilité des agents. Les 2,5 millions d’agents publics doivent avoir accès à des solutions de mobilité durable qui encouragent l’utilisation des transports en commun, le covoiturage et les modes de transport doux comme le vélo. La mise en place de forfaits de mobilité durable et la création d’infrastructures adaptées, comme des pistes cyclables sécurisées, sont essentielles pour réduire l’empreinte carbone des déplacements professionnels.
Les grands chantiers du plan de transformation
Pour mettre en œuvre ces engagements, le plan de transformation écologique se décline en cinq grands chantiers qui couvrent les domaines touchant à l’impact environnemental des services publics.
Mieux se déplacer
Le secteur des transports, principal contributeur aux émissions de gaz à effet de serre en France, doit faire l’objet d’une attention particulière. Le plan prévoit une réduction significative des déplacements par des mesures telles que le télétravail, le covoiturage et la décarbonation des flottes de véhicules.
Mieux produire et mieux consommer
La transition vers une consommation écoresponsable passe par une révision de la manière dont l’État achète et consomme des biens et services. L’incorporation de critères environnementaux dans les marchés publics est indispensable pour guider les achats vers des produits durables. Les agents doivent également être formés pour réduire leurs déchets et optimiser leur valorisation.
Mieux se nourrir
La restauration collective doit également évoluer. La promotion d’une alimentation durable, respectueuse de l’environnement, à travers la mise en avant de produits locaux, biologiques ou de qualité, doit devenir la norme dans les services publics. La lutte contre le gaspillage alimentaire doit être proactive, s’appuyant sur des pratiques de gestion et de sensibilisation.
Mieux gérer les bâtiments de l’État
Les bâtiments occupés par l’État représentent un enjeu majeur en termes de consommation énergétique. Chacune des rénovations doit intégrer des principes de développement durable, favorisant la réduction des émissions de CO2 et permettant également de valoriser les installations à travers des démarches comme la végétalisation, qui contribue à la biodiversité.
Mieux protéger et valoriser nos écosystèmes
La gestion et l’entretien des espaces publics doivent s’inscrire dans une logique de préservation de la biodiversité. L’interdiction d’utilisation de produits phytopharmaceutiques et l’établissement de démarches de dés-imperméabilisation sont des priorités pour favoriser la vie des écosystèmes urbains et ruraux.
Le comité de suivi et l’évaluation des actions
Pour garantir le succès du plan, un comité de suivi annuel a été mis en place pour évaluer les actions entreprises par chaque administration. Ce comité a pour mission d’étudier les progressions effectuées régulièrement et d’adapter les stratégies selon l’évolution des besoins et des conditions environnementales. Ainsi, des rapports d’évaluation qualitatifs et quantitatifs doivent être produits chaque année, permettant d’ajuster les objectifs si nécessaire.
Engagements pour l’avenir
La ministre a rappelé l’importance de la mobilisation de tous les acteurs, qu’il s’agisse des dirigeants ou des agents engagés dans cette transformation. Les engagements pris sont ambitieux, mais réalisables si chacun met en œuvre les actions nécessaires pour contribuer à un avenir plus durable. Il est crucial que chaque entité de l’État contribue à cette dynamique collective.
Ressources et soutien pour les agents
Les agents doivent avoir accès aux ressources nécessaires pour appliquer les mesures de durabilité. Des formations spécifiques, des outils numériques et des plateformes de partage seront déployés pour garantir que les pratiques écologiques deviennent une seconde nature dans le fonctionnement quotidien des services publics. La transition écologique ne peut se faire sans accompagnement et soutien.
La mise en place d’un plan écologique ambitieux pour des services publics plus durables constitue une démarche nécessaire et urgente face aux défis environnementaux actuels. Les mesures énoncées visent à mobiliser l’ensemble des agents autour d’un projet commun, en intégrant des actions concrètes et mesurables. La route est semée d’embûches, mais l’engagement pour collectivement œuvrer en faveur d’un avenir plus respectueux de notre environnement est plus que jamais d’actualité. Ensemble, il est de notre responsabilité de créer un État exemplaire en matière de durabilité.

Témoignages sur un plan écologique ambitieux pour des services publics plus durables
Julien Dupont, responsable d’un service public local, déclare : « Depuis que notre collectivité a intégré les principes du plan écologique, nous avons observé une transformation significative dans nos pratiques. La mise en place de solutions écoresponsables a permis de réduire notre empreinte carbone, notamment grâce à l’électrification de nos flottes de véhicules. Ce changement a non seulement amélioré notre impact environnemental, mais a également réduit nos coûts de fonctionnement. »
Marie Lemoine, citoyenne engagée, partage son expérience : « J’ai été très impressionnée de voir comment les services publics peuvent agir pour la planète. Grâce au plan mis en œuvre, il y a eu une véritable sensibilisation autour de la gestion des déchets et de l’économie d’énergie. J’ai vu le personnel public utiliser des matériaux recyclés et promouvoir des initiatives de réduction du plastique. C’est inspirant de voir que même les institutions publiques peuvent contribuer à un avenir plus durable. »
Eric Garnier, enseignant dans une école publique, ajoute : « L’intégration de l’enseignement sur le développement durable dans nos programmes scolaires a été une avancée majeure. Nos élèves apprennent à respecter et à protéger l’environnement dès leur plus jeune âge. Le plan écologique a non seulement transformé les pratiques de l’établissement, mais a également cultivé une nouvelle génération consciente de l’importance de la durabilité. »
Clara Martin, membre d’une ONG environnementale, témoigne : « Collaborer avec les services publics dans le cadre du plan écologique a été extrêmement gratifiant. Ce partenariat a permis de réaliser des projets de reconversion énergétique pour plusieurs bâtiments publics, rendant l’État exemplaire en matière d’écologie. Ces actions pratiques renforcent la confiance du public et montrent que chacun peut jouer un rôle dans cette transition. »
Laurent Petit, directeur d’une agence régionale : « Le déploiement du plan écologique a revitalisé notre engagement envers l’environnement. Notre objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre est désormais un véritable moteur pour nos employés. Les initiatives telles que le télétravail et les mobilités douces ont créé un environnement de travail plus agréable tout en contribuant à notre mission écologique. »
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