la nouvelle édition 2025 du rapport secten est désormais disponible
EN BREF
|
La nouvelle édition 2025 du rapport Secten a été publiée, fournissant des données actualisées sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) en France. Selon les estimations du Citepa, les émissions de GES continuent de diminuer, atteignant en moyenne 406 MtCO2e/an entre 2019 et 2023, soit en dessous du budget carbone en vigueur. Bien que les réductions aient été significatives dans divers secteurs, notamment l’industrie et le transport, les prévisions pour 2024 indiquent une baisse plus modeste de 1,8% par rapport à l’année précédente. En outre, le rapport souligne des baisses des polluants atmosphériques et met en lumière l’importance de respecter les objectifs du Plan national de réduction des émissions de polluants atmosphériques (PREPA).
Le rapport Secten, une référence essentielle dans l’analyse des émissions de gaz à effet de serre et des polluants atmosphériques en France, a récemment publié son édition 2025. Ce document offre une vue d’ensemble précieuse des évolutions des émissions de GES et des mesures entreprises pour atteindre les objectifs de la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC). Avec des données actualisées jusqu’en 2024, cette édition met en lumière l’impact des politiques environnementales et les résultats obtenus par les différents secteurs économiques.
Mise à jour des émissions de gaz à effet de serre
Dans l’édition 2025 du rapport Secten, le Citepa a fourni une mise à jour significative des estimations concernant les gaz à effet de serre. Les résultats les plus récents montrent que les émissions en France continuent de diminuer. Entre 2019 et 2023, les émissions annuelles de GES, en moyenne, s’élèvent à 406 MtCO2e/an, ce qui est inférieur au budget carbone établi pour cette période.
Les émissions ajustées tenant compte des puits de carbone, quant à elles, s’établissent à 370 MtCO2e/an, révélant ainsi un respect des objectifs ont été fixés. Cette diminution s’explique par des réductions notables dans des secteurs tels que l’industrie de l’énergie, les transports et les bâtiments, qui ont tous participé à cet effort collectif de réduction.
Réduction des émissions par secteur
Industrie de l’énergie
Le secteur de l’industrie de l’énergie a enregistré une baisse significative de ses émissions, représentant une diminution de 10,2 % par rapport à l’année précédente. Cela s’explique en grande partie par une transition vers des sources d’énergie décarbonées et une baisse de la consommation d’électricité.
Transports
Le secteur des transports, qui reste le premier émetteur de gaz à effet de serre en France, a montré une légère amélioration en 2024 avec une réduction estimée de 1,2 % des émissions. Cette tendance, bien que lente, indique une volonté d’évolution vers des solutions plus écologiques.
Bâtiments
Les bâtiments ont également contribué à cette réduction, affichant en 2024 leur niveau d’émissions le plus bas depuis 1990. Grâce à une moindre dépendance aux combustibles fossiles pour le chauffage, les émissions de ce secteur ont connu une baisse notable, tout en respectant les plafonds fixés par la SNBC.
État des polluants atmosphériques
Le rapport Secten met en évidence une tendance générale à la baisse pour les polluants atmosphériques en France, avec des réductions significatives observées pour le dioxyde de soufre (SO2), les oxydes d’azote (NOx), et les particules fines (PM2,5). Les efforts déployés dans les secteurs industriel et énergétique ont fortement contribué à ces améliorations.
Données sur les oxydes d’azote
Les émissions de NOx, par exemple, continuent leur chute et atteignent un niveau historiquement bas, principalement dû aux améliorations technologiques et aux réglementations strictes impactant le transport et l’industrie.
Particules fines et autres polluants
Pour ce qui est des particules fines, une réduction de 23 % a été observée depuis 2019. Cela découle d’une meilleure gestion des combustions dans le chauffage, ainsi que de politiques ciblées visant à réduire les émissions industrielles.
Implications de l’édition 2025
Les résultats de l’édition 2025 du rapportSecten ont des implications profondes sur les stratégies environnementales en France. La conformité avec les budgets carbone et l’évaluation de l’impact des mesures en cours permettront de peaufiner les stratégies pour les années à venir.
Conformité avec la SNBC
Le rapport montre que les objectifs de réduction des émissions sont toujours respectés, mais souligne aussi la nécessité de ne pas relâcher les efforts, notamment avec la vulnérabilité du puits de carbone forestier, qui se réduit face aux aléas climatiques.
Nécessité d’une accélération des efforts
Alors que les résultats sont encourageants, la Stratégie Nationale Bas-Carbone appelle à une réduction encore plus rapide afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Cela nécessitera des ajustements et potentiellement un renforcement des mesures existantes.
Cet article a exploré les points clés de l’édition 2025 du rapport Secten, révélant les récentes tendances en matière d’émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques. Les résultats affirment la nécessité d’un engagement prolongé afin d’atteindre les objectifs climatiques fixés par la France.

Témoignages sur la nouvelle édition 2025 du rapport Secten
La parution de l’édition 2025 du rapport Secten marque un tournant dans la compréhension des enjeux environnementaux en France. Un acteur du milieu climatique déclare : « Ces nouvelles estimations des émissions de gaz à effet de serre sont cruciales pour construire des politiques publiques efficaces. L’évolution des données nous permet d’avoir une vision plus claire de notre trajectoire vers la neutralité carbone. »
Un analyste économique a également souligné l’importance de ces résultats : « Avec un chiffre moyen d’émanation à 406 MtCO2e/an entre 2019 et 2023, nous sommes en dessous du budget carbone fixé. Cela démontre les efforts consentis par tous les grands secteurs émetteurs. » Cette dynamique de réduction donne un souffle d’optimisme, mais il reste un chemin à parcourir.
Une représentante d’une ONG environnementale a quant à elle noté : « La baisse des émissions, bien qu’encourageante, doit être soutenue par des mesures concrètes. L’engagement de l’industrie de l’énergie, par exemple, est significatif, mais nous devons maintenir cette pression pour éviter toute stagnation. » Les prochaines années seront déterminantes pour inscrire cette tendance dans la durée.
D’autres experts du secteur ont aussi exprimé leur satisfaction quant à la transparence des données. « L’édition 2025 offre une mise à jour essentielle qui aide à la prise de décision éclairée, »« Il est crucial que ces résultats soient intégrés dans les réflexions stratégiques pour l’avenir. »
Enfin, un acteur du secteur agroalimentaire a indiqué : « Nous avons vu une diminution des émissions de GES en agriculture, mais la hausse des émissions de CO2 liée aux engrais interpelle. La publication de ce rapport nous oblige à revoir nos pratiques pour garantir une agriculture durable. » C’est un défi que l’ensemble du secteur doit relever.
Laisser un commentaire